Notre action en Haïti

Haïti : île tropicale, caractérisée par ses nombreuses montagnes et ses plages. Sa population a des origines diverses, et son histoire est tout aussi riche. On trouve en Haïti l’un des paysages les plus beaux et plus riches du monde, des écrivains exceptionnels et également, une pauvreté et une misère presque incontournables.

La vie en Haïti

Depuis quelques années, le nombre des enfants des rues dans la capitale haïtienne a fortement augmenté. La misère croissante a poussé les populations à quitter les campagnes pour aller s’entasser dans les bidonvilles. Durant l’année 2020 et 2021 de violentes confrontations ont eu lieu en Haïti : actes de violences pour demander le départ du Président qui a détourné l’argent du peuple, les universités étaient fermées. En plus de cela se sont ajoutés des inondations et cette terrible crise mondiale du COVID19, qui a fait explosé les prix de la nourriture, Haïti étant une île dépendante du commerce extérieure.

Beaucoup d’enfants se retrouvent sans logis et orphelins. Nous avons deux enfants très malades au centre, pour qui , il nous faut un budget médical.

Dans un pays où l’espérance de vie est inférieure à 53 ans et où 47 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour, plus de la moitié des Haïtiens n’a pas accès à l’eau potable. Près de 170 000 orphelins et 65% des enfants du pays souffrent d’anémie et dans la situation COVID19 et de leur  confinement, la faim et la maladie se sont installés dans les bidonvilles.

L’espérance de vie y est inférieure à 53 ans. 47 % de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Moins de la moitié des Haïtiens a accès à l’eau potable. Les 170 000 orphelins de l’île sont les victimes directes de cette situation de précarité, ne devant leur survie qu’à la mendicité, au vol, à la prostitution…

Depuis quelques années, le nombre des enfants des rues dans la capitale haïtienne a fortement augmenté. La misère croissante a poussé les populations à quitter les campagnes pour aller se réfugier dans les bidonvilles, et cet exode est une cause de cette surpopulation.

Durant l’année 2004, de tragiques événements ont eu lieu en Haïti, aggravant le problème : actes de violences répétés des Chimères (hommes de main favorables à l’ancien président Jean-Bertrand Aristide organisés en bandes armées et semant la terreur), inondations provoquées par le cyclone Jeanne. La situation en Haïti est devenue plus sérieuse encore après le séisme du 12 janvier 2010, qui a tué plus de 300 000 personnes et gravement déstabilisé l’organisation sociale du pays.

Et comme c’est souvent le cas, les plus affectés par ces tragédies ont été les enfants, dont beaucoup se sont retrouvés sans logis ni famille.

C’est à cette problématique que le centre d’accueil de Jacmel, « Chemin La Vie », tente de répondre.

Chemin La Vie : Prométhée en Haïti…

Depuis 2005 s'associant avec une organisation locale, Prométhée ouvre, il y a 20 ans un foyer d'accueil pour enfants errants, offrant des produits de première nécessité, de la nourriture, des soins médicaux, mais aussi une éducation scolaire et des activités culturelles. Prométhée Humanitaire décide de s’associer à la création d’une fondation pour venir en aide aux enfants des rues de Port-au-Prince et de Jacmel. L’organisation a pour objectif d’ouvrir un foyer d’accueil offrant aux enfants un logis, des produits de première nécessité, de la nourriture, des vêtements, des soins médicaux, mais aussi une éducation scolaire et des activités culturelles.

Depuis 2006, Prométhée a choisi d’agir à côté d’une association locale.

L’idée n’était pas d’ouvrir un centre d’urgence, ni un centre d’adoption, mais plutôt de bâtir un projet à long terme dans le but d’accueillir les enfants déplacés du séisme et, surtout, ceux qui vivaient déjà dans la rue, dans la survie, sans aucune protection adulte et sans soins médicaux.

Il fallait leur offrir un toit, les aider par tous les moyens à chasser les effroyables images imprimées dans leur mémoire, et préparer pour eux et avec eux un avenir solide.

Suite à l’agression et au départ en Afrique de son directeur, nos actions se poursuivront sous les nouveaux statuts de Chemin La Vie, qui cherche à assurer le plein épanouissement des enfants abandonnés et sans abri.

Après le séisme de 2010, nous avons été soutenus par le Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, et par des collectivités territoriales et de l’immigration, pour l’achat d’un terrain à Cyvadier, juste à côté de la ville de Jacmel, très touchée par le séisme, pour la prise en charge de 18 enfants isolés.

Malheureusement, le centre fonctionne toujours, en raison de l’immense pauvreté qui sévit toujours dans la région. Nous recherchons toujours très activement des nouveaux sponsors afin d’augmenter la qualité de nos actions.

Les enfants du centre sont uniquement des garçons, tandis que les filles sont accueillies par une association partenaire. Ces garçons sont principalement issus de Jacmel, mais viennent également de la capitale, Port-au-Prince.

Jusqu’à ce jour, le bilan du centre est positif. Tous les enfants vont à l’école, et ils participent pareillement à des activités diverses et stimulantes, y compris la peinture, la danse, le chant. Ils ont appris l’amour, l’école, et la confiance dans un univers presque familial.

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